Ensemble construisons l'avenir
Publié le :Lundi 3 Septembre 2012
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Les choix que nous faisons aujourd’hui, les décisions que nous prenons ou ne prenons pas, détermineront notre avenir et celui de nos enfants.
« Ensemble, construisons l’avenir » était le slogan de ma campagne législative. Il trouve tout son sens dans le contexte économique particulièrement difficile que nous connaissons. Face à l’amateurisme dont fait preuve notre nouveau gouvernement, face à un Président de la République sclérosé par l’idéologie socialiste et par des promesses électorales irréalistes, face à l’absence d’un projet économique cohérent, les élus d’opposition, dont je fais partie doivent se mobiliser pour faire entendre la voix de la raison et éviter le pire que serait la récession.
Les quatre premiers mois d’exercice du nouveau pouvoir ont été d’une affligeante médiocrité que les français ont constatée et dont les sondages sont révélateurs. Pour donner une illusion d’action, et en l’absence de projet économique, les principales décisions du gouvernement ont consisté à défaire les principales mesures économiques adoptées par la précédente majorité, en rapport avec la situation. Ce détricotage n’est naturellement pas à hauteur des enjeux que sont l’emploi, le pouvoir d’achat, la compétitivité des entreprises et la réindustrialisation de la France.
Ce n’est seulement que le 31 Août que le Président de la République a déclaré avoir pris conscience de la crise internationale, qu’il devait être le seul à ignorer. Or, tout retard dans l’adoption des mesures appropriées comme toute décision inadéquate, engendre l’obligation ultérieure de mesures plus contraignantes. L’absence de stratégie du Président de la République s’est confirmée lors de l’intervention télévisée le 9 septembre, de laquelle nous retiendrons les 10 milliards d’économies budgétaires (sans savoir sur quels postes) et les 20 milliards d’impôts supplémentaires à la charge des ménages et des entreprises. Le Président nous a rassurés : ces impôts que beaucoup considèreront comme des mesures d’austérité ne sont en fait qu’un acte de patriotisme… Chacun appréciera. Plus important : l’impôt supplémentaire amputera le pouvoir d’achat des particuliers et la capacité d’investissement des entreprises. S’il est impératif de prendre des mesures, celles annoncées par le Président et maquillées de «justice fiscale» pour flatter son électorat, ne peuvent être de nature à relancer l’activité économique mais plutôt à générer la récession. Prenons garde ! La récession est le début d’une chaîne infernale, difficile à maîtriser, de réduction d’activité et de perte d’emplois avec toutes les conséquences induites sur notre système social et de solidarité dont le financement dépend de l’activité économique. C’est pourquoi chaque citoyen est concerné par les effets, à terme, des mesures annoncées même si les majorations fiscales ne le concernent pas. Chacun doit également être conscient que notre capacité de redressement dépendra aussi de l’évolution économique internationale et plus particulièrement européenne. Les choix du Président apparaissent donc très risqués et nous devons tous espérer une évolution favorable de nos partenaires économiques pour sortir favorablement de la crise.
Nous aimons notre Pays, nous voulons le voir prospérer, nous voulons offrir un avenir serein à nos enfants. Aussi, nous devons mobiliser notre énergie et nos moyens pour la mise en œuvre d’une autre politique, d’une politique sérieuse et responsable, sociale et humaine.
« Ensemble, construisons l’avenir » était le slogan de ma campagne législative. Il trouve tout son sens dans le contexte économique particulièrement difficile que nous connaissons. Face à l’amateurisme dont fait preuve notre nouveau gouvernement, face à un Président de la République sclérosé par l’idéologie socialiste et par des promesses électorales irréalistes, face à l’absence d’un projet économique cohérent, les élus d’opposition, dont je fais partie doivent se mobiliser pour faire entendre la voix de la raison et éviter le pire que serait la récession.
Les quatre premiers mois d’exercice du nouveau pouvoir ont été d’une affligeante médiocrité que les français ont constatée et dont les sondages sont révélateurs. Pour donner une illusion d’action, et en l’absence de projet économique, les principales décisions du gouvernement ont consisté à défaire les principales mesures économiques adoptées par la précédente majorité, en rapport avec la situation. Ce détricotage n’est naturellement pas à hauteur des enjeux que sont l’emploi, le pouvoir d’achat, la compétitivité des entreprises et la réindustrialisation de la France.
Ce n’est seulement que le 31 Août que le Président de la République a déclaré avoir pris conscience de la crise internationale, qu’il devait être le seul à ignorer. Or, tout retard dans l’adoption des mesures appropriées comme toute décision inadéquate, engendre l’obligation ultérieure de mesures plus contraignantes. L’absence de stratégie du Président de la République s’est confirmée lors de l’intervention télévisée le 9 septembre, de laquelle nous retiendrons les 10 milliards d’économies budgétaires (sans savoir sur quels postes) et les 20 milliards d’impôts supplémentaires à la charge des ménages et des entreprises. Le Président nous a rassurés : ces impôts que beaucoup considèreront comme des mesures d’austérité ne sont en fait qu’un acte de patriotisme… Chacun appréciera. Plus important : l’impôt supplémentaire amputera le pouvoir d’achat des particuliers et la capacité d’investissement des entreprises. S’il est impératif de prendre des mesures, celles annoncées par le Président et maquillées de «justice fiscale» pour flatter son électorat, ne peuvent être de nature à relancer l’activité économique mais plutôt à générer la récession. Prenons garde ! La récession est le début d’une chaîne infernale, difficile à maîtriser, de réduction d’activité et de perte d’emplois avec toutes les conséquences induites sur notre système social et de solidarité dont le financement dépend de l’activité économique. C’est pourquoi chaque citoyen est concerné par les effets, à terme, des mesures annoncées même si les majorations fiscales ne le concernent pas. Chacun doit également être conscient que notre capacité de redressement dépendra aussi de l’évolution économique internationale et plus particulièrement européenne. Les choix du Président apparaissent donc très risqués et nous devons tous espérer une évolution favorable de nos partenaires économiques pour sortir favorablement de la crise.
Nous aimons notre Pays, nous voulons le voir prospérer, nous voulons offrir un avenir serein à nos enfants. Aussi, nous devons mobiliser notre énergie et nos moyens pour la mise en œuvre d’une autre politique, d’une politique sérieuse et responsable, sociale et humaine.
